Toshiki Okada

Pratthana – A Portrait of Possession

Archive 2018
Théâtre
1/3

Mise en scène et script, Toshiki Okada
D’après le roman de Uthis Haemamool
Scénographie, Yûya Tsukahara
Assistant à la mise en scène, Wichaya Artamat
Avec Jarunun Phantachat, Kemmachat Sermsukchareonchai, Kwankaew Kongnisai, Pavinee Samakkabutr, Sasapin Siriwanij, Tap-a-nan Tandulyawat, Teerawat Mulvilai, Thanaphon Accawatanyu, Thongchai Pimapunsri, Waywiree Ittianunkul, Witwisit Hiranyawongkul

Production Centre d’Asie de la Fondation du Japon ; precog co., LTD. ; chelfitsch
Organisation Fondation du Japon
Coréalisation Tokyo Metropolitan Theatre (Tokyo Metropolitan Foundation for History and Culture) ; Les Spectacles vivants – Centre Pompidou (Paris) ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien de The Saison Foundation
Spectacle créé en août 2018 à Bangkok
Spectacle présenté dans le cadre de Japonismes 2018
Avec le soutien de la Fondation franco-japonaise Sasakawa et de l’Onda

« Joué/dansé, le théâtre de Toshiki Okada naît, s’installe et s’épanouit dans cet entre-deux, un flottement générationnel qui, au-delà des cultures, fait le lien entre l’Europe, le Japon et les États-Unis. » Les Inrockuptibles

Metteur en scène-phare de la scène japonaise, Toshiki Okada présente deux pièces entrelaçant récits intimes et soubresauts de l’histoire : Five Days in March, créée en 2004, et Pratthana – A Portrait of Possession, sa dernière création, toutes deux emblématiques du travail chorégraphique et théâtral d’Okada et de sa compagnie chelfitsch.

Adapté d’un roman de l’écrivain thaïlandais Uthis Haemamool, Pratthana – A Portrait of Possession mêle le récit des amours tumultueuses d’un artiste-peintre et le passé récent de la Thaïlande, des années 1990 à aujourd’hui. Toshiki Okada adapte ce récit de vie au théâtre et le transfigure par sa chorégraphie à la gestuelle inspirée du quotidien, révélant la sensualité des acteurs, et par la scénographie signée de l’artiste Yûya Tsukahara du collectif contact Gonzo. La Thaïlande y apparaît comme un corps déformé, meurtri par la soumission à un pouvoir autocratique. La politique et la nation, le contrôle et le pouvoir, le désir et le corps, voir et être vu : les délimitations et les nuances entre ces différents pôles sont explorées, en quête de voies de traverse. La pièce interroge ainsi la notion de frontière, les moyens d’en effacer les contours ou de les transgresser, pour mieux révéler ce qui nous est commun.
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Durée : 4h avec 20 minutes d'entracte
Spectacle en thaïlandais surtitré en français
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En raison du niveau d’alerte « Urgence attentat » du plan Vigipirate, les conditions d’accès au Centre Pompidou nécessitent votre présence au moins 30 minutes avant le début de la représentation.

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